5.10.06

Salauds de pauvres


Quelqu'un pourra-t-il m'expliquer un jour pourquoi, alors qu'on n'arrive pas à construire un avion dans les délais impartis, il faudrait licencier des milliers d'employés. Moi, bêtement, je me disais qu'en embauchant deux ou trois cents personnes de plus, ça irait plus vite.

C'est de leur faute, après tout, à ces salauds de pauvres. A force de travailler, ils auraient pu avoir un jour les moyens de s'offrir un billet d'avion. Et comme ils sont nombreux, les lâches, il aurait fallu un jour leur construire des gros-porteurs. Et puis quoi, encore !
Les gros bonnets du patronnat ont enfin compris dans quel engrenage ils avaient mis le doigt.
Il était temps.
Le futur a encore de l'avenir.

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