Alors qu'il se flattait d'être devenu une espèce de Palme d'Or en matière de création de films idiots, grossièrement détournés par des sous-titres absurdes, uniquement destinés à faire ricaner la galerie, Bebereulnanar n'avait pas soupçonné qu'une concurrence déloyale travaillait dans son dos à l'amélioration de son concept, destinée à le renvoyer au poubelles de l'histoire du 7ème art.
Sans doute ennivré par les vapeurs du succès de ses films, ainsi que par quelques bières, Bebereulnanar n'a pas vu venir le mauvais coup.
Il aura suffi d'un seul film, produit avec des moyens encore plus dérisoires que les siens, pour qu'aux yeux du monde entier, l'audacieuse épopée Bollybebereulnanarwoodesque trouve sa lamentable fin.
Car comment lutter face au succès inouï de ce film, qui, sans aucune vergogne, reprend les principaux procédés de son art ? Je veux parler de ce qui faisait le suc et le sel des films de Bebereulnanar : scénario approximatif, figurants débiles, décor à chier, dialogues inutilement et grossièrement provocateurs, figures féminines à l'érotisme douteux, figures masculines érotiquement nulles, thèmes hâtivement tirés des préoccupations les plus mesquines des franchouillards les plus miteux, thèses les plus flatteuses pour les nostalgiques de Vichy.
Cette recette aurait pu encore longtemps assurer la gloire de Bebereulnanar.
Il aura donc suffi d'ajouter un simple petit
truc à toutes ces ficelles usées.
Bebereulnanar, que n'y as-tu pensé plus tôt ?
Que n'as-tu pensé plus tôt à simplement sous-titrer en français un dialogue déjà en français ?C'était pourtant élémentaire, mon cher Bebereulwatsonnanar!
A présent, les jeux sont faits. A d'autres le plaisir et l'avantage de dresser les uns contre les autres. A d'autres de crier haro sur le baudet. A d'autres de ramasser dans les caniveaux les rancoeurs les plus basses des Français les plus aigris et d'en faire leur miel. A d'autres de souffler dans le sens du vent venu de Hongrie.
Bebereulnanar, faute d'avoir su innover, te voila condamné à retourner au quasi-anonymat d'un blog à présent dépassé par cette petite nouveauté technique.
Afin de boire ta honte jusqu'à sa lie, aie au moins le courage, Bebereulnanar, d'écrire une dernière fois "clic---> ici" afin de guider ton malheureux lecteur vers ce film qui provoque ta chute, vers ce film qui montre encore une fois que le bon élève est celui qui dépasse le maître, fût-ce sur le terrain de la démagogie la plus honteuse, de l'argument le plus minable !
Ose donc, Bebereulnanar, si tu l'oses !
Malheur au vaincu.
Le lecteur nostalgique pourra toutefois regarder à loisir les films réalisés autrefois par Bebereulnanar, en descendant plus bas, et en cliquant, deci-delà, dans les posts précédents, voire dans les archives.Il pourra ainsi constater que, malgré ses ambitions, Bebereulnanar n'avait jamais su atteindre de tels sommets dans la bassesse.Libellés : FILMS POLITIQUE FRICTION