LA PESTEOn connaissait la peste noire, on a connu la peste brune, on connaît la peste blonde. Le progrès est en marche.
La Peste, ça sonne comme le féminin de Le Pen (père ou fille). Dernière épidémie : 2002. Prochaine : 2007. Les rats qui la transmettent, il y en a partout : patrons de bistrots, clients de bistrots, coiffeurs, taxis, interfaces diverses du petit commerce et du café du commerce. Fachos ordinaires.
L'homme est un rat pour l'homme.
LE CHOLERALe Sarcholéra, c'est le hussard sur le toi, sur le moi, sur le coin du bois, sur le quoi qu'il en soit, sur le bout des doigts dans le cul de la raie publique. L'agent transmetteur, c'est l'homoncule hongrois, le hun pour tous, tout pour le nain. Bénef-médef, mon frère! Une pandémie à lui tout seul.
L'homme est un nain pour l'homme.
LA VEROLELa vérole, c'est comme le PS : ça commence bien, par une bonne baise, et ça se termine mal, par des pustules qui purulent.
Tristes clowns : on aurait bien vu Madame Loyal botter le cul du clown blond et moucher le morveux nabot, piteux croquemitaine, bouffon tragique, traqueur de petits enfants. On aurait bien rigolé, sans illusion aucune, juste pour voir leurs tronches à la télé, le soir des élections. (Une soirée au cirque, ça ne peut pas faire de mal! Même ça, on n'y aura pas droit.)
Non, les tréponèmes sont là, pâles comme comme un Jospin qui chialotte, vieilli, usé, fatigué (70 ans aux prunes...) :
Fabius, fayot du médef quand il est premier ministre, fayot noniste des gauchistes dans l'opposition, grand bourgeois qui joue à l'aristo des grandes écoles, vulgaire macho, macho vulgaire.
DSK, Rocard, Lang, vulgaires machos, machos vulgaires.
Vulgaire aussi l'Aubry, encore plus peut-être, si c'est possible.
(Ici, un rappel de la méthode est nécessaire : toujours utiliser les armes de l'ennemi)Je vais donc faire comme Montesquieu :
Si j'avais à soutenir le droit de Martine Aubry d'être vulgaire, voici ce que je dirais :
Les socialistes ayant été honteusement chassés du pouvoir en 2002 pour avoir cessé d'être socialistes, ils doivent tout mettre en oeuvre pour casser les pattes de celle d'entre eux qui pourrait remporter les élections en 2007.
La victoire serait trop facile, si on ne la faisait remporter par ceux dont les Français ont dit qu'ils ne voulaient plus les voir.
Aubry a bien raison de reprocher à Royal ses mensurations, car elle sait bien, pour être devenue une grosse vache, à force de se bâfrer et de picoler aux généreux banquets des ministères et de la Mairie de Lille, que le pouvoir rend gras et adipeux.
On peut juger que si Royal est populaire, c'est que le peuple est con. Or, le peuple est con, puisqu'il a envoyé chier au bord du lac Jospin, Aubry, Fabius, DSK, Lang etc. au simple prétexte qu'ils ne menaient pas la politique pour laquelle ils avaient été élus. Donc le peuple est con.
On ne peut se mettre dans l'idée qu'une femme, surtout si elle est regardable, puisse accéder à une responsabilité quelconque, puisque les responsabiltés sont naturellement masculines.
La nature ayant fait les hommes moches, vulgaires, violents, machos, il est naturel que seules les femmes plus moches, plus vulgaires, plus violentes, plus machottes que les hommes briguent des (petites) responsabilités.
Il est si naturel de penser que le pouvoir c'est avant tout le pouvoir de nuire, qu'il est normal de vouloir nuire d'abord à son propre camp pour y prendre le pouvoir. Quitte à faire gagner ses adversaires.
Une preuve que Martine Aubry ne peut pas être mauvaise, c'est qu'une femme machiste est une bonne femme.
De petits esprits exagèrent trop les propos de Martine Aubry sur les mensurations de Ségolène Royal. Car si elle avait dit tout ce qu'elle pensait, n'en ayant plus elle-même depuis longtemps, c'est sans doute de ses
menstruations qu'elle aurait parlé.
à vulgaire, vulgaire et demi.
Martine Aubry est une bonne femme pour la femme.
Libellés : les aventures de la gauche