25.1.07

Ravaillac, Raspoutine, Javert... : tout devient possible grâce à la manipulation génétique

Et en particulier d'être un jour gouvernés par un individu qui s'est bien gardé d'évoquer sa véritable et multiple ascendance lors de son discours d'intronisation à l'UMP (sans doute pour ne pas céder à la pipolisation...).
Fruit des amours de Ravaillac, de Brutus(x2), de Darnand, de Ganelon, d'Estérhazy, de Raspoutine, de Pétain, de Judas, de Bazaine, d'Iznogoud, d'Amin Dada, de Javert et de Badinguet : beau patrimoine génétique pour le fils caché de cette partouze historique. Et la preuve qu'en France, tout devient possible, surtout le pire.
J'oubliais le Général Boulanger lui aussi adepte des grandes parades tricolores. On relira ICI son édifiante biographie.
Serrons les miches et ne mangeons plus de ce pain-là; tel sera mon conseil du jour.

18.1.07

On ne plaisante plus

Petition infirmières CONDAMNEES A MORT en LIBYE merci de signer avant le 19 janvier
Merci de signer la pétition du syndicat belge des infirmières contre l’exécution de la sentence de mort à l’encontre des infirmières en Lybie avant le 19 JANVIER FAITES CIRCULER SVPhttp://www.fnib-lybie.be/

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16.1.07

Mandel Môquet Jeanne d'Arc Jean Moulin de Gaulle Eboué Zola Hugo Clémenceau Simonne Veil Saint Louis Carnot Pascal Voltaire Henri IV Jaurès Blum ...








Voici les noms de ceux qui ont inspiré au génie des courtes-pattes un désir irrépressible de devenir président de notre République, liste relevée dans son discours d'intronisation :

Georges Mandel Guy Môquet Jeanne d'Arc Jean Moulin Charles de Gaulle Félix Eboué Emile Zola Victor Hugo Georges Clémenceau Simonne Veil Saint Louis Carnot Pascal Voltaire Henri IV Jean Jaurès Léon Blum Albert Camus Jules Ferry
Les cathédrales l'Encyclopédie l'Edit de Nantes les droits de l'homme la liberté de conscience la Renaissance les Lumières la Révolution les trente glorieuses...

Il aura donc fallu tous ceux-ci et tout cela pour en arriver là!
Quelles montagnes pour accoucher de quelle souris, de quel petit rat, de quel brimborion, à qui il a fallu pas moins de trois conseillers (culturels?) pour s'inventer de toute pièces une généalogie péniblement piochée dans le Lagarde et Michard et le Mallet-Isaac...

On aura décidément tout vu, tout entendu...

Ce béotien, qui n'a jamais eu pour nourriture intellectuelle que des fiches, des rapports, des statistiques et des sondages, est l'exact contraire de tout ce qu'il évoque! Lequel d'entre eux aurait expulsé un seul enfant, un seul père, une seule mère, avec le sang-froid que vous manifestez, monsieur le ministre-candidat à la sinistre candeur?

S'il fallait à tout prix trouver une ascendance plus exacte au sacré candidat consacré dimanche dernier, je proposerai plutôt le trombinoscope suivant :







ET POUR FINIR, NOTRE GRAND JEU-CONCOURS :


à mes chers lecteurs de mettre un nom sur chacune de ces belles images, de faire des propositions en cliquant sur le lien ci-dessous (comments).


Le gagnant aura droit un asile politique de cinq ans (et plus si coup d'Etat...)en Belgique ou dans tout autre pays frontalier, à l'exception de la Suisse et de la Principaté d'Andorre (car ce bougre de Sarkozy deviendrait en cas d'élection co-prince d'Andorre, ce qui ne laisse pas d'être croquignolet)

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15.1.07

Avec Sarkozy tout devient possible

c'est bien ça qui me fait peur



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7.1.07

Sarkozy : le hussard noir de la république! (ce que parler veut dire 4) (deux perles dans le trésor)

HUSSARD, subst. masc.
HUSSARD, subst. masc.I. A. Dans le domaine militaire1. HISTOIREa) Cavalier de l'armée hongroise (d'apr. BOUILLET 1859).

(…)B. P. anal. [Avec une partie de l'uniforme de hussard; avec les manières rudes et viriles (*) (voir note en bas de page)traditionnellement attribuées aux hussards]1. Personne dont les manières sont brusques, qui manque de délicatesse, de distinction. Jean Chouart était bonhomme (...) le voilà revenu d'Allemagne ou d'Angleterre, espèce de hussard en soutane, dont le hardi regard fait rougir nos jeunes filles, et dont la langue sème le trouble et la discorde (COURIER, Pamphlets pol., Au réd. « Censeur », 1819, p. 26
Emploi adj. Ce n'est point une fille digne d'un traitement aussi hussard (BOREL, Champavert, 1833, p. 14). Toujours mon manque d'aplomb, jamais assez hussard! (LÉAUTAUD, Journal littér., t. 1, 1905, p. 202).


(…)2. À la hussarde(…) b) Loc. adv., au fig. Avec brutalité et précipitation; sans raffinements ni délicatesses. Synon. à la dragonne*. Aimer à la hussarde. Il [le président Périvier] pourrait obtenir la succession de M. Manau s'il voulait présider la cour d'assises à la hussarde et serrer la vis à Me Labori (CLEMENCEAU, Iniquité, 1899, p. 324). Maintenant, viens que je te baise à la hussarde, comme ils disent, ces cochons de Français (L. DAUDET, Ciel de feu, 1934, p. 77).


(…) Étymol. et Hist. A. Masc. 1. a) [1532 houssari plur. « cavalier de l'armée hongroise » (Lettre reçue de Venise in Mél. Dauzat, p. 26 empr. à l'ital.)]


(…)c) 1815 à la housarde « sans retenue ni délicatesse » (COURIER, Lettres Fr. et Ital., p. 870); 2. 1721 hussarde « sorte de danse hongroise » (Trév.).



(…) DÉR. Hussarder, verbe intrans.
(…) En partic. Faire l'amour rapidement, sans s'embarrasser des préliminaires. J'ai été un imbécile. J'aurais dû hussarder, ne pas m'arrêter à ses supplications et à ses leurres; j'aurais dû lui violenter la bouche, lui faire sauter les seins (HUYSMANS, Là-bas, t. 1, 1891, p. 250).


(Trésor de la langue française)


(*) Le même Trésor de la langue française précise aussi :

HONGRE, adj.A. 1. [En parlant d'un cheval] Qui est châtré. On discutait (...) sur la question de savoir si Notre-Seigneur, en entrant dans Jérusalem, était monté sur un cheval entier ou sur un cheval hongre (MONTHERL., Bestiaires, 1926, p. 437) :
(…)
B. P. ext., péj. [En parlant d'un homme] Voix hongre. Voix d'un homme châtré, de castrat. Il commença, de sa voix hongre, à lire (...) une longue invocation à la déesse Cythère (TOULET, J. fille verte, 1918, p. 312).

Emploi subst. Homme châtré (LITTRÉ).
(…). Étymol. et Hist. 1. Subst. 1372 « cheval châtré » (Archives du Nord, B 10314, fo 20 ds IGLF); 1611 « homme châtré » (COTGR.); 2. adj. 1538 cheval ongre (EST., s.v. cantherius). Spécialisation de Hongre « Hongrois » (ca 1100, Roland, éd. J. Bédier, 3254)l'usage de châtrer les chevaux est originaire de Hongrie.
si c'est le dictionnaire du CNRS qui le dit...

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6.1.07

Victor Hugo ne votera pas pour Sarkozy



A CEUX QU'ON FOULE AUX PIEDS

Oh ! je suis avec vous ! j'ai cette sombre joie.
Ceux qu'on accable, ceux qu'on frappe et qu'on foudroie
M'attirent ; je me sens leur frère ; je défends
Terrassés ceux que j'ai combattus triomphants ;
Je veux, car ce qui fait la nuit sur tous m'éclaire,
Oublier leur injure, oublier leur colère,
Et de quels noms de haine ils m'appelaient entre eux.
Je n'ai plus d'ennemis quand ils sont malheureux.
Mais surtout c'est le peuple, attendant son salaire,
Le peuple, qui parfois devient impopulaire,
C'est lui, famille triste, hommes, femmes, enfants,
Droit, avenir, travaux, douleurs, que je défends ;
Je défends l'égaré, le faible, et cette foule
Qui, n'ayant jamais eu de point d'appui, s'écroule
Et tombe folle au fond des noirs événements ;
Etant les ignorants, ils sont les incléments ;
Hélas ! combien de temps faudra-t-il vous redire
A vous tous, que c'était à vous de les conduire,
Qu'il fallait leur donner leur part de la cité,
Que votre aveuglement produit leur cécité ;
D'une tutelle avare on recueille les suites,
Et le mal qu'ils vous font, c'est vous qui le leur fîtes.
Vous ne les avez pas guidés, pris par la main,
Et renseignés sur l'ombre et sur le vrai chemin ;
Vous les avez laissés en proie au labyrinthe.
Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte ;
C'est qu'ils n'ont pas senti votre fraternité
.
Ils errent ; l'instinct bon se nourrit de clarté ;
Ils n'ont rien dont leur âme obscure se repaisse ;
Ils cherchent des lueurs dans la nuit, plus épaisse
Et plus morne là-haut que les branches des bois ;
Pas un phare. A tâtons, en détresse, aux abois,
Comment peut-il penser celui qui ne peut vivre ?
En tournant dans un cercle horrible, on devient ivre ;
La misère, âpre roue, étourdit Ixion.
Et c'est pourquoi j'ai pris la résolution
De demander pour tous le pain et la lumière.
(...)
Moi, pour aider le peuple à résoudre un problème,
Je me penche vers lui. Commencement : je l'aime.
Le reste vient après. Oui, je suis avec vous,
J'ai l'obstination farouche d'être doux,
O vaincus (...)

(...)Combien d'êtres humains frissonnent à cette heure,
Sur la mer qui sanglote et sous le ciel qui pleure,
Devant l'escarpement hideux de l'inconnu !
Etre jeté là, triste, inquiet, tremblant, nu,
Chiffre quelconque au fond d'une foule livide,
Dans la brume, l'orage et les flots, dans le vide,
Pêle-mêle et tout seul, sans espoir, sans secours,
Ayant au coeur le fil brisé de ses amours !
Dire : - « Où suis-je ? On s'en va. Tout pâlit, tout se creuse,
Tout meurt. Qu'est-ce que c'est que cette fuite affreuse ?
La terre disparaît, le monde disparaît.
Toute l'immensité devient une forêt.
Je suis de la nuée et de la cendre. On passe.
Personne ne va plus penser à moi. L'espace !
Le gouffre ! Où sont-ils ceux près de qui je dormais ! » -
Se sentir oublié dans la nuit pour jamais !
Devenir pour soi-même une espèce de songe !
Oh ! combien d'innocents, sous quelque vil mensonge
Et sous le châtiment féroce, stupéfaits !
- Quoi ! disent-ils, ce ciel où je me réchauffais,
Je ne le verrai plus ! on me prend la patrie !
Rendez-moi mon foyer, mon champ, mon industrie,
Ma femme, mes enfants ! rendez-moi la clarté !
Qu'ai-je donc fait pour être ainsi précipité
Dans la tempête infâme et dans l'écume amère,
Et pour n'avoir plus droit à la France ma mère ! -

Quoi ! lorsqu'il s'agirait de sonder, ô vainqueurs,
L'obscur puits social béant au fond des coeurs,
D'étudier le mal, de trouver le remède,
De chercher quelque part le levier d'Archimède,
Lorsqu'il faudrait forger la clef des temps nouveaux ;
Après tant de combats, après tant de travaux,
Et tant de fiers essais et tant d'efforts célèbres,
Quoi ! pour solution, faire dans les ténèbres,
Nous, guides et docteurs, nous les frères aînés,
Naufrager un chaos d'hommes infortunés !
Décréter qu'on mettra dehors, qui ? le mystère !
Que désormais l'énigme a l'ordre de se taire,
Et que le sphinx fera pénitence à genoux !
Quels vieillards sommes-nous ! quels enfants sommes-nous !
Quel rêve, hommes d'Etat ! quel songe, ô philosophes !
Quoi ! pour que les griefs, pour que les catastrophes,
Les problèmes, l'angoisse et les convulsions
S'en aillent, suffit-il que nous les
expulsions ?
Rentrer chez soi, crier : - Français, je suis ministre
Et tout est bien ! - tandis qu'à l'horizon sinistre,
Sous des nuages lourds, hagards, couleur de sang,
Chargé de spectres, noir, dans les flots décroissant,
Avec l'enfer pour aube et la mort pour pilote,
On ne sait quel radeau de la Méduse flotte !
Quoi ! les destins sont clos, disparus, accomplis,
Avec ce que la vague emporte dans ses plis !
Ouvrir à deux battants la porte de l'abîme,
Y pousser au hasard l'innocence et le crime,
Tout, le mal et le bien, confusément puni,
Refermer l'océan et dire : c'est fini !
Etre des hommes froids qui jamais ne s'émoussent,
Qui n'attendrissent point leur justice, et qui poussent
L'impartialité jusqu'à tout châtier !
Pour le guérir, couper le membre tout entier !
Quoi ! pour expédient prendre la mer profonde !
Au lieu d'être ceux-là par qui l'ordre se fonde,
Jeter au gouffre en tas les faits, les questions,
Les deuils que nous pleurions et que nous attestions,
La vérité, l'erreur, les hommes téméraires,
Les femmes qui suivaient leurs maris ou leurs frères,
L'enfant qui remua follement le pavé,
Et faire signe aux vents, et croire tout sauvé
Parce que sur nos maux, nos pleurs, nos inclémences,
On a fait travailler ces balayeurs immenses !

Eh bien, que voulez-vous que je vous dise, moi !
Vous avez tort. J'entends les cris, je vois l'effroi,
L'horreur, le sang, la mer, les fosses, les mitrailles,
Je blâme. Est-ce ma faute enfin ? j'ai des entrailles.
Eternel Dieu ! c'est donc au mal que nous allons ?
Ah ! pourquoi déchaîner de si durs aquilons
Sur tant d'aveuglements et sur tant d'indigences ?
Je frémis.

Sans compter que toutes ces vengeances,
C'est l'avenir qu'on rend d'avance furieux !
Travailler pour le pire en faisant pour le mieux,
Finir tout de façon qu'un jour tout recommence,
Nous appelons sagesse, hélas ! cette démence.
Flux, reflux. La souffrance et la haine sont soeurs.
Les opprimés refont plus tard des oppresseurs
.

Oh ! dussé-je, coupable aussi moi d'innocence,
Reprendre l'habitude austère de l'absence,
Dût se refermer l'âpre et morne isolement,
Dussent les cieux, que l'aube a blanchis un moment,
Redevenir sur moi dans l'ombre inexorables,
Que du moins un ami vous reste, ô misérables !
Que du moins il vous reste une voix ! que du moins
Vous nous ayez, la nuit et moi, pour vos témoins ?
Le droit meurt, l'espoir tombe, et la prudence est folle.
Il ne sera pas dit que pas une parole
N'a, devant cette éclipse affreuse, protesté.
Je suis le compagnon de la calamité.
Je veux être, - je prends cette part, la meilleure, -
Celui qui n'a jamais fait le mal, et qui pleure ;
L'homme des accablés et des abandonnés.
Volontairement j'entre en votre enfer, damnés.
Vos chefs vous égaraient, je l'ai dit à l'histoire ;
Certes, je n'aurais pas été de la victoire,
Mais je suis de la chute ; et je viens, grave et seul,
Non vers votre drapeau, mais vers votre linceul.
Je m'ouvre votre tombe.

Et maintenant, huées,
Toi calomnie et toi haine, prostituées,
O sarcasmes payés, mensonges gratuits,
Qu'à Voltaire ont lancés Nonotte et Maupertuis,
Poings montrés qui jadis chassiez Rousseau de Bienne,
Cris plus noirs que les vents de l'ombre libyenne,
Plus vils que le fouet sombre aux lanières de cuir,
Qui forciez le cercueil de Molière à s'enfuir,
Ironie idiote, anathèmes farouches,
O reste de salive encor blanchâtre aux bouches
Qui crachèrent au front du pâle Jésus-Christ,
Pierre éternellement jetée à tout proscrit,
Acharnez-vous ! Soyez les bien venus, outrages.
C'est pour vous obtenir, injures, fureurs, rages,
Que nous, les combattants du peuple, nous souffrons,
La gloire la plus haute étant faite d'affronts.

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