30.6.06

sagesse des morts





Message reçu, et réponse que j'y fais bien volontiers, à propos de la lettre à Mermet, où il était question d'Alain Rey, qu'on n'entendra plus sur France inter :


Un utilisateur anonyme a dit…
Et "Enculé de ta race", il en dit quoi Alain Rey ?
12:43 AM

eulnanar a dit…
Alain Rey, j'en sais rien.
Mais moi, Bebereulnanar, voici ce que j'en dis :

1)Il faut être bien misérable dans sa tête pour aller chercher ses invectives dans la bouche même de ceux que l'on hait le plus. C'est admettre de fait qu'ils enrichissent la langue française, eux.

2)Enculé. Est-ce une injure? Pas besoin d'être Freud pour dire que le désir de se faire enculer se traduit par le rejet violent de l'enculage (des autres) [Anonyme, tu es un vilain jaloux!]. Rejet d'autant plus violent que le désir l'est, et que les fariboles des curés de tout poil (dont la réputation n'est pourtant plus à faire dans ce domaine) sont ancrées profondément dans la petite tête de l'utilisateur anonyme d'une telle "injure".
Feue ma soeur avait coutume de déclarer : "Tout ce qui lui rentre dans le cul, ça ne me fait pas mal aux dents"
Sagesse des morts.

3) ma race :"" Tiens, voilà un maître journal, Le Temps ! " qu’il me taquine Arthur Ganate, à ce propos. " Y en a pas deux comme lui pour défendre la race française ! - Elle en a bien besoin la race française, vu qu’elle n’existe pas ! " que j’ai répondu moi pour montrer que j’étais documenté, et du tac au tac.- Si donc ! qu’il y en a une ! Et une belle de race ! qu’il insistait lui, et même que c’est la plus belle race du monde, et bien cocu qui s’en dédit ! Et puis, le voilà parti à m’engueuler. J’ai tenu ferme bien entendu.- C’est pas vrai ! La race, ce que t’appelles comme ça, c’est seulement ce grand ramassis de miteux dans mon genre, chassieux, puceux, transis, qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus vaincus des quatre coins du monde. Ils ne pouvaient pas aller plus loin à cause de la mer. C’est ça la France et puis c’est ça les Français.- Bardamu, qu’il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n’en dis pas de mal !... - T’as raison, Arthur, pour ça t’as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étripés et couillons toujours, ils nous valaient bien ! Tu peux le dire ! Nous ne changeons pas ! Ni de chaussettes, ni de maîtres, ni d’opinions, ou bien si tard, que ça n’en vaut plus la peine."

voila pour ma race.
Le texte est de Céline.
Un connaisseur.

CONCLUSION : enculé je serais volontiers si cela me tentait. Mais cela ne me tente pas plus que ça. Nul n'est parfait. En tout cas ce ne serait pas par toi, anonyme, car je suppose qu'il faut de l'amour pour qu'un enculage soit réussi
Quant à ma race, si race il y a, je n'en suis pas très fier, surtout si tu en es, anonyme.

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24.6.06

lettre ouverte à Daniel Mermet


Mon cher Daniel Mermet,

voici une copie du courriel que j'adresse au directeur de France-inter :

"Monsieur le Directeur de France-Inter,

En vous en prenant à "Là-bas si j'y suis" (<-clic) , vous ne faites que le travail pour lequel "ON" vous a mis là où vous êtes. Travail de basse police, exécuteur de basses oeuvres à la veille des élections: à ce titre, courageusement, vous avez, selon une méthode qui a fait ses preuves, décidé d'agir en deux temps : faire d'abord baisser l'audience, pour ensuite supprimer l'émission dont l'audience a baissé.Je voudrais vous poser juste ces deux questions :
*Pourquoi vouloir me rendre con, alors que vous me prenez déjà pour un con ?
*Qu'est-ce que ça veut dire pour vous d'avoir obtenu le pouvoir que vous avez : vous rendre encore plus servile?
Au service d'un homoncule, il est normal que vous rendiez de petits services: vous êtes de ceux pour qui le mot "honneur" ne s'écrit qu'au pluriel.
En vous quittant, je vous salue d'autant moins que vous supprimez aussi la
chronique d'Alain Rey. (<-clic) Vous faites bien : impertinemment, il aurait pu vous expliquer qu'en vous saluant, j'aurais souhaité que vous fussiez sauvé. Ce qui n'est évidemment pas le cas."

Je vais de ce pas publier ce message sur mon blog (dont je te conseille la parfois réjouissante lecture) afin que nul n'en ignore :
http://bebereulnanar.blogspot.com/

Salut et fraternité !

Cliquez sur le titre, et sur les mots en couleur, dans le texte, au lieu de rester là, les bras ballants !

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22.6.06

Lézard 1er inaugure les arts premiers

ya (bon) pas photo

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21.6.06

entendu ce matin sur france-inter

"Domenech de Villepin"




vous voyez bien que je ne suis pas le seul à dire du mal...

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20.6.06

arts premiers quai Branly


Fallait bien le premier des branleurs pour inaugurer ce musée de la rue de mon quai

C'est primitif, mais ça fait un bien fouuuuuuuuuuuuuu!!!!!!!!!!!!!

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6.6.06

Les mécontents, ce sont des pauvres qui réfléchissent.

J'ai entendu ça ce matin à la radio. Cette phrase est de Talleyrand.
Sacré Talleyrand, va !
Encore un qui aurait mieux fait de réfléchir (<---clic ici) !


et le sondage tout en bas à droite ? Vous y pensez au sondage tout en bas à droite?

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4.6.06

c'est pas tous les jours facile de sortir la tête du sable


Et pourtant ça rarive, comme ça de temps en temps, si joliment vraiment.



-Etienne de la Boëtie, tu connais?
-Oh, moi tu sais, sorti de "c'était pas des amis choisis par Montaigne et la Boëtie..."...
-Ben tiens, en vla un bout; ça ne nous rajeunit pas non plus cette affaire-là :


Discours de la servitude volontaire.
E. de La Boétie (1530-1563)
Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres !
Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies.
Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort.
Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire.
D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ? Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu’il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu’il les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances. Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir.
Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre.



"On n'est pas à deux "e" près!"

comme disait l'autruche

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